Escalier: Terminologie

Cage d’escalier
Pièce dans laquelle se trouve l’escalier (sans que l’escalier soit nécessairement adossé à ses parois appelées murs d’échiffre).
Échiffre, mur d’échiffre
mur sur lequel repose l’escalier.
Volée
Portion d’escalier comprise entre deux plates-formes et qui comprend les marches. Les marches sont droites (en parallèle) dans la volée droite, les marches sont rayonnantes dans la volée d’escalier à vis (à la française), les marches sont biaises ou balancées ou dansantes dans les quartiers tournants.
Palier
Plate-forme ménagée à l’étage accédant aux portes palières, le palier principal. La plate-forme intermédiaire est appelée repos ou palier de repos et ne donne pas accès à des locaux.
Jour
Espace vertical laissé par les volées, vide central dans la cage d’escalier.
Lisse (ou main-courante)
Elle appartient au garde-corps et elle accompagne l’escalier sur toute sa longueur.
Échappée
Hauteur de passage, prise verticalement entre le nez de marche et la partie inférieure du plancher ou de la volée au-dessus (mini : 1,90 m ; généralement : 2,10 m).
Marche
Degré, pièce horizontale sur laquelle on pose le pied. La marche se définit dimensionnellement par son emmarchement, son giron et sa hauteur. Formellement une marche peut être : droite ou carrée (si elle est rectangulaire) ; balancée ou dansante si les deux extrémités ont des largeurs différentes ; biaises si sans être balancée elle n’est pas perpendiculaire au limon. La marche du bas est la marche de départ, celle du haut est la marche d’arrivée ou marche palière.
Parties de la marche
Marche : Surface horizontale sur laquelle on pose le pied.
Nez de marche : partie de la marche en saillie sur le nu de la contremarche, la hauteur du garde corps ou de la main-courante est calculée à partir du nez. Appelé aussi Pas de souris dans certaines régions du sud-est de la France.
Collet : petit côté d’une marche balancée.
Contremarche : partie verticale entre deux marches. La contremarche est sécurisante, cependant elle n’est pas systématique (les échelles de meunier n’en ont pas, par exemple), les escaliers qui en sont dépourvus sont alors dits « à claire-voie ».
Paillasse
Dans le cas des escaliers en béton, c’est la dalle en pente intégrant les marches d’une volée.
Limon
Pièce d’appui, poutre qui permet de tenir les marches d’escalier. Cette pièce se trouve parallèle au mur et suivant l’angle de l’escalier. Lorsqu’il est en bois, les marches et contremarches sont encastrées dans sa pleine masse. Pour les escaliers en pierre, le limon de par l’orientation (clavage) de ses coupes est une structure de soutien de l’extrémité des marches, même si dans la plupart des cas, l’escalier peut s’en passer. Son rôle est donc plus qu’esthétique.
Crémaillère
Pièce d’appui, soutenant marches et contremarches, suivant l’angle de l’escalier, souvent plaquée contre le mur d’appui, et se différenciant du limon par le fait qu’elle est découpée suivant le dessous de la marche et l’arrière de la contremarche.
Giron
Distance horizontale de nez de marche à nez de marche. En cas de volée courbe, le giron théorique est alors la largeur de marche mesurée sur la ligne de foulée (lieu de giron constant).
Source: Wikipédia
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